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Attaque de Charlie Hebdo: les habitants du quartier toujours traumatisés un an après (vidéo)

Attaque de Charlie Hebdo: les habitants du quartier toujours traumatisés un an après
 
 

Les attentats du 7 au 9 janvier 2015, entamés par le massacre de Charlie Hebdo et achevés dans l'assaut contre l'Hyper Cacher ont fait basculer dans une nouvelle ère la France, confrontée à l'ampleur de la menace djihadiste et aux tensions au sein de la société.

Pas un seul jour ne passe sans que les habitants du quartier du XIème arrondissement, où a eu lieu l'attaque terroriste perpétrée dans les locaux de Charlie Hebdo, ne se souviennent de cette tragédie.


Son balcon surplombe les lieux du drame

Presque un an après les attaques perpétrées dans les locaux de l'hebdomadaire Charlie Hebdo, Marie-Claude, une voisine des anciens locaux de la rédaction se souvient du jour de la tragédie qui a coûté la vie à 12 personnes. Elle se confie au micro de nos collègues de la chaîne de télévision BFM. De son balcon surplombant les lieux, elle a été témoin de la peur qui a envahi la rédaction de l'hebdomadaire."Nous sommes venus sur notre balcon après les premiers tirs. C'est à ce moment-là que nous avons vu l'équipe de Charlie se réfugier et se cacher derrière un mur", se souvient-elle.

En quittant son appartement et en circulant dans les rues de ce quartier situé entre la place de la République et celle de la Bastille, d'autres souvenirs remontent à la surface. Et pas un seul jour ne passe sans que Marie-Claude ne se remémore cette sombre journée. "Ici, on a transporté des blessés et évacué des morts..", déplore-t-elle.


"Tous les jours, je fais un détour"

Pour Emmanuelle, une autre habitante du quartier, c'est pareil. Elle a même adapté son itinéraire quotidien pour éviter certains axes.
"Cela ne passe pas avec le temps. C'est toujours là. Je ne passe plus devant l'endroit où le policier a été tué et dans cette petite rue. Je fais un détour très clairement", confie la jeune femme.

Pour Richard qui a vu les terroristes le jour de l'attaque, la promenade quotidienne de son chien a pris une autre dimension depuis le 7 janvier 2015. "Chaque fois que je passe là, je pense à cela. L'image de ce policier en train de tirer est restée dans ma tête et restera. C'est surréaliste parce que c'est votre cadre de vie habituel et vous assistez à des scènes qu'on voit dans des films mais c'était vrai".


 

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