(Belga) Des monarchies arabes du Golfe, Arabie saoudite en tête, ont vivement dénoncé samedi les attentats "terroristes" en France, Ryad prônant une coopération internationale pour éradiquer "ce fléau dangereux et destructeur" qui menace tous les pays du monde.
"Le royaume saoudien exprime sa vive condamnation des actions et explosions terroristes qui ont fait vendredi soir à Paris au moins 120 morts", a déclaré un porte-parole du ministère saoudien des Affaires étrangères, en faisant part des condoléances de Ryad "aux gouvernement et peuple de la République française amie". L'Arabie saoudite rappelle "la nécessité pour la communauté internationale de conjuguer les efforts afin d'éradiquer ce fléau dangereux et destructeur qui vise à déstabiliser toutes les régions du monde", a ajouté le porte-parole. A Vienne, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a jugé que les attentats à Paris constituaient une "violation de toute éthique, morale et religion". D'autres monarchies du Golfe, qui font partie de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis qui lutte contre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, ont également dénoncé les attentats de Paris. Ces attentats ont été qualifiés de "terroristes et criminels" par le président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa Ben Zayed Al-Nahyane, qui a assuré, dans un télégramme, le président François Hollande de la "totale solidarité (de son pays) en ces circonstances difficiles". Le Koweït "apporte son soutien à tous les efforts qu'entreprendra la France pour assurer sa sécurité et sa stabilité", a déclaré un porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, cité par l'agence officielle Kuna. Pour sa part, le Qatar a condamné "les attaques armées et les explosions" à Paris qui, a-t-il précisé dans un communiqué publié par l'agence officielle Qna, "sont contraires à tous les principes et valeurs morales et humanitaires". "L'Etat du Qatar réitère son rejet de la violence sous toutes ses formes et quelles que soient ses causes", a ajouté le texte. (Belga)
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