Le soir du 13 novembre 2015, l'un des vigiles du stade de France a permis d'éviter un véritable carnage. Salim Tourabally a empêché l’un des terroristes de rentrer dans l’enceinte. Il est depuis considéré comme un véritable héros.
"Cette blessure ne cicatrisera jamais", estime Salim Toorabally, au micro de Nathanaël Pauly, pour RTLINFO. Le vigile, qui travaillait pour la première fois au Stade de France le soir des attentats de Paris, a sauvé des centaines de vies en empêchant un des kamikazes d'accéder aux tribunes du stade pour s'y faire exploser. Depuis, Salim Toorabally a été décoré par la France et a rencontré, à cette occasion, le président français, François Hollande.
Un échange incroyable entre le vigile et le kamikaze
Lorsque Salim Tourabally retourne au stade de France pour y exercer son métier, il a toujours un pincement au coeur. Il se souvient de l'individu qui voulait rentrer au stade alors qu'il n'avait pas de ticket. Cet individu était l'un des terroristes. "J'ai été obligé de m'interposer, avec mes bras, et je lui ai dit 'Mais pourquoi voulez-vous rentrer? Montrez-moi votre billet!' Et là, il m'a dit 'Il faut que je rentre. Je dois rentrer' Et là j'ai dit 'Non monsieur, ça ne se passe pas comme ça ici'".
L'individu en question était Bilal Hadfi. Il reste planté là durant dix minutes, puis se fait exploser 500 mètres plus loin. Ce n'est que cinq jours plus tard que Salim réalise l'importance de son geste.
Salim Toorabally veut poursuivre son métier
Malgré l'exposition médiatique et les très nombreuses récompenses qu'il a reçues, Salim Toorabally reste humble. "Je continue à faire mon travail simplement. Même aujourd'hui, quand je travaille au stade de France, je ne suis pas supérieur aux autres agents". Salim Toorabally veut poursuivre son métier, malgré le stress et les souvenirs difficiles. C'est sa façon à lui de rendre hommage aux victimes.
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