La présidente du FN, Marine Le Pen, a demandé ce lundi "l'arrêt immédiat de tout accueil de migrants" et de "leur dispersion" en France, car "un des kamikazes du Stade de France était arrivé en Grèce le 3 octobre parmi la masse des migrants".
"Selon les informations données ce (lundi) matin par le procureur de la République (de Paris) François Molins, l'un des kamikazes du Stade de France était arrivé en Grèce le 3 octobre dernier, parmi la masse des migrants qui affluent chaque jour en Europe. Il a ensuite pris la route de la France", écrit dans un communiqué Marine Le Pen, trois jours après les attaques de Paris qui ont fait au moins 129 morts.
"Nos craintes et nos avertissements sur la possible présence jihadiste parmi les migrants qui rejoignent notre pays sont donc une réalité malheureusement concrétisée par ces attentats sanglants", poursuit-elle.
"Par précaution", Mme Le Pen "demande l'arrêt immédiat de tout accueil de migrants en France et l'arrêt immédiat de leur dispersion dans les communes de France, villes comme villages"."La sécurité des Français rend cette prudence impérieuse. La sécurité des Français rend également irresponsable l'assentiment du gouvernement et de l'opposition UMP à la submersion migratoire, en particulier leur accord donné aux quotas de migrants au parlement européen", dénonce-t-elle.
L'authenticité du passeport "reste à vérifier"
L'un des nouveaux kamikazes identifiés est celui qui s'est fait sauter aux alentours du Stade de France et près duquel un passeport syrien a été retrouvé, selon l'annonce du procureur de Paris lundi.
L'authenticité du passeport au nom d'Ahmad Al Mohammad, 25 ans, né en Syrie, "reste à vérifier", mais "il existe une concordance entre les empreintes papillaires du kamikaze et celles relevées lors d'un contrôle en Grèce en octobre 2015", a précisé le parquet de Paris dans un communiqué.
Un homme en possession de ce passeport avait été enregistré sur l'île grecque de Leros le 3 octobre. Il avait ensuite déposé une demande d'asile en Serbie et sa trace avait été perdue en Croatie. Son nom est inconnu des services antiterroristes français.
Sur les cinq kamikazes déjà identifiés, les quatre autres sont français.
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