Manuel Valls a averti jeudi du risque d'attentat avec des "armes chimiques ou bactériologiques", dans son discours devant l'Assemblée nationale sur la prolongation de l'état d'urgence.
"Il ne faut aujourd'hui rien exclure. Je le dis bien sûr avec toutes les précautions qui s'imposent mais nous savons et nous l'avons à l'esprit. Il peut y avoir aussi le risque d'armes chimiques ou bactériologiques", a-t-il dit.
La France fait face à "une guerre nouvelle", une guerre "où la terreur est le premier but et la première arme", a affirmé Manuel Valls jeudi devant les députés.
"En guerre"
"Nous sommes en guerre ! Pas une guerre à laquelle l'Histoire nous a tragiquement habitués. Non, une guerre nouvelle -extérieure et intérieure-, où la terreur est le premier but et la première arme", a déclaré le Premier ministre lors de la présentation à l'Assemblée du projet de loi prolongeant et renforçant l'état d'urgence décrété après les attentats à Paris.
"C'est une guerre dont le front se déplace constamment et se retrouve au coeur même de notre vie quotidienne", a-t-il souligné.
"Cette guerre nouvelle reste une guerre planifiée, menée par une armée de criminels. Ce qui est nouveau, ce sont les modes opératoires: les façons de frapper, de tuer évoluent sans cesse. L'imagination macabre des donneurs d'ordre est sans limites: fusils d'assaut, décapitation, bombes humaines, armes blanches, ou tout à la fois, perpétrés par des individus, ou des commandos, cette fois-ci particulièrement organisés", a-t-il poursuivi.
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