Les chats noirs ne semblent plus être les bienvenus dans la résidence des Pins, à l'est de Marseille. Depuis deux mois, 7 d'entre eux ont été sauvagement assassinés ou ont disparu du jour au lendemain, a rapporté 'La Provence'. Un chat a retrouvé été coupé en deux, un second déchiqueté par des plombs de carabine dans la tête et deux autres ont été écrasés. Ce bilan effroyable est raconté au Parisien par Marie-José Canetti qui nourrit la vingtaine de chats errants de la résidence.
Autre fait troublant, une chatte avait fait 5 petits et 3 ont disparu. Ces derniers étant les seuls de couleur noire. La queue de l'un d'entre eux a même été retrouvée dans la gamelle qui nourrit les animaux.
Des crimes superstitieux ?
"Je pense que c'est forcément quelqu'un qui vit dans la résidence, mais il est impossible d'avoir des soupçons précis, des centaines de personnes habitent ici, ça peut être quelqu'un qui n'aime pas les animaux, qui trouve qu'il y a trop de chats", a résumé au Parisien René, habitant dans la résidence. Une ou plusieurs personnes peuvent être responsables de ces tueries, le motif n'est pas encore déterminé.
"Tous les chats retrouvés morts, après avoir été martyrisés ou découpés en morceaux, étaient noirs. Pour beaucoup de gens, encore aujourd'hui, le chat noir porte malheur, c'est le suppôt du diable, on l'associe aux sorcières. Les chatons noirs sont souvent délaissés", a fait remarquer dans La Provence Hélène Brun-Frandji, présidente de la SPA Marseille Provence.
Cette affaire rappelle un autre fait-divers malheureux pour les félins de la région. En janvier 2014, un homme avait été condamné à un an de prison ferme pour avoir lancé à plusieurs reprises un chat en l'air contre un mur et diffusé la vidéo de ses "exploits" sur le web.
RTL FRANCE
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