La maison de Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans portée disparue dans le Tarn depuis le 16 décembre, était de nouveau fouillée ce mercredi 6 janvier et son mari a été "convoqué" par les gendarmes dans le cadre de ces recherches, a indiqué à l'AFP l'avocat de l'époux. "Il y a des recherches à l'intérieur de la maison (du couple, à Cagnac-les-Mines), mon client a été convoqué par la gendarmerie mais ce n'est pas pour être auditionné" dans le cadre d'une garde à vue, a déclaré Me Jean-Baptiste Alary, qui défend le mari de l'infirmière disparue Cédric Jubillar.
"A partir du moment où les gendarmes sont dans la maison et font des investigations, il est logique que le propriétaire soit présent. S'il y avait une garde à vue, j'aurais été informé. A priori, on ne peut pas imaginer qu'il s'agisse d'une garde à vue", a ajouté l'avocat. Une perquisition avait déjà eu lieu le 24 décembre dans la maison sous l'autorité d'un juge d'instruction toulousain, en présence du mari. Mais "aucune découverte intéressante n'a été faite", avait alors indiqué la procureure adjointe de Toulouse Alix Cabot-Chaumeton. La maison avait alors été placée sous scellés.
Le mari avait signalé la disparition
La piste criminelle est désormais privilégiée dans cette affaire après l'ouverture d'une information judiciaire pour "arrestation, enlèvement, détention ou séquestration". "Rien n'indique" que la disparition de cette mère de famille de 33 ans, en instance de divorce, Delphine Jubillar, "a pu être volontaire", avait indiqué le 23 décembre le procureur de Toulouse Dominique Alzeari, après une journée de battue citoyenne encadrée par la gendarmerie et ayant rassemblé plus d'un millier de volontaires. Initialement ouverte pour "disparition inquiétante" par le parquet d'Albi, l'enquête est désormais entre les mains de deux juges d'instruction toulousains "au vu de l'importance et de la complexité de l'affaire".
C'est le mari qui avait signalé aux gendarmes la disparition de son épouse, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 décembre. Le couple était en instance de divorce.
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