Des milliers de personnes sont à nouveau descendues dans les rues de nombreuses villes de France pour manifester contre le pass sanitaire ce samedi 4 septembre.
Quelques jours après la rentrée scolaire et le lancement d'une campagne de vaccination pour les plus de 12 ans, des milliers de personnes sont à nouveau descendues dans les rues de nombreuses villes de France pour manifester contre le pass sanitaire. Il s'agit du huitième samedi consécutif.
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A Paris, où cinq rassemblements sont programmés, les manifestants ont commencé à défiler depuis le pied de la tour Eiffel jusqu'aux Invalides, à l'appel du mouvement des Patriotes de Florian Philippot. "On boycotte ce pass sanitaire (....) on va mettre une 3e dose de boycott. A la fin ce pass sanitaire tombera", a lancé M. Philippot, promettant d'aller "jusqu'à la grève générale s'il le faut".
"Macron ; ton pass on n'en veut pas", "liberté, Liberté", reprennent les manifestants. En chemin, certains traitent les clients des bars et restaurants de "collabos" et les sifflent, a constaté l'AFP.
Je suis là pour les enfants, j'ai des neveux ; c'est une horreur de leur infliger ça
Composé de 500 personnes, pour la plupart non masquées, selon une journaliste de l'AFP, un autre cortège a défilé dans le centre de la capitale, entre Bourse et Palais Royal. De taille similaire, une troisième manifestation s'est achevée place de la Bastille.
Par ailleurs, des manifestants isolés se sont infiltrés peu avant 17h00 dans le centre commercial des Halles, entraînant une intervention de la police, a constaté l'AFP.
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Selon une étude Odoxa Backbone consulting, publiée jeudi par Le Figaro, 67% des Français approuvent le Pass sanitaire, que le Président Emmanuel Macron n'a pas exclu d'étendre au-delà du 15 novembre. "Je suis là pour les enfants, j'ai des neveux ; c'est une horreur de leur infliger ça", a déclaré à l'AFP, une trentenaire, qui a refusé de donner son nom.
8e samedi consécutif
A Marseille, des milliers de personnes sont parties du Vieux-Port, la grande majorité sans masque, sous un franc soleil et à grand renfort de drapeaux français. "8e samedi" comme le relève une dame sur une pancarte ajoutant au feutre : "C'est toujours non au Pass sanitaire, ni mouton. Non à la discrimination. Non à l'intimidation : liberté".
Ils étaient également 7.000 à Montpellier, 3.700 à Lyon, répartis en deux cortèges, 2.900 à Nice, 2.700 à Lille, 2.400 à Nantes, selon la préfecture (3.950 la semaine dernière) et 700 à Saint-Nazaire. A Rennes, on a dénombré 1.500 manifestants (2.000 la semaine dernière), selon la préfecture, où parmi les pancartes on pouvait lire "Injection ARNm, solution pour la dépopulation ?".
A Bordeaux, ils étaient 2.900 "au plus fort" de la manifestation, selon la préfecture, 1.500 à Besançon et 2.200 à Strasbourg, au milieu de nombreux de drapeaux français et plusieurs bonnets phrygiens.
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"On va se faire virer le 15 septembre, je trouve ça totalement injuste. On sauve des vies, on est présent pour la population, et on se retrouve arrêtés, on n'a plus le droit de travailler juste parce que le président a décidé qu'il fallait nous mettre de côté", a lancé Norbert, un pompier de 45 ans qui a refusé de donner son nom.
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