Ces vacances d'été sont marquées par l'envie de grand air et de paysage grandiose. Un élan qui pousse de nombreux touristes à prendre des risques inconsidérés, de là à se retrouver bloqués. C'est le cas notamment à Etretat, dans la région française de Normandie.
A Etretat, de gros moyens de secours sont régulièrement déployés depuis le début du mois de juillet. La raison : des touristes venus admirer d’un peu trop près la grotte dite du "Trou-à-l'Homme". Les autorités sont à bout. L'accès est interdit. Mais les promeneurs s'en moquent et beaucoup se laissent surprendre par la marée.
L'accès à la grotte est interdit
Il faut dire que cette grotte creusée dans ce paysage de carte postale, c’est ici le lieu à ne pas rater. "C’est magnifique… Nous venons de la banlieue parisienne pour nous ressourcer après le confinement et c’est super, c’est magnifique, c’est une découverte pour tout le monde", confie une touriste.
Une belle découverte cette grotte et tant pis si les panneaux rappellent que son accès est interdit. "Ils sont un petit peu loin pour les voir, ce n’est pas tape-à-l’œil et donc tout le monde y va. Il y a des personnes qui plongent. Il n’y a pas de soucis, il n’y a aucun danger", croit savoir une autre vacancière.
Un sauvetage en zodiac ou en hélicoptère
Aucun danger en apparence. Alal, l’un des animateurs du club du voile précise: "Quand la mer monte et que du coup ce n’est plus accessible à pied, ça nous arrive de voir les gens coincés dans le trou. Ça arrive souvent, à peu près une fois par semaine".
Une réalité qui a contraint le maire André Bayard à poster un agent municipal sur place avant chaque marée haute. "Il prévient les gens en leur disant de ne pas passer le Trou-à-l’Homme parce que la marée est en train de remonter. Le 13 et le 14 juillet, on a eu 21 personnes qui se sont retrouvées bloquées. On fait intervenir les pompiers qui vont les chercher en zodiac ou en hélicoptère, ça coûte très cher à la collectivité et on ne peut pas mettre trois personnes en permanence pour ce genre de prévention", souligne l’édile. Après la prévention, le maire n’exclut pas d’en venir très vite à la distribution d’amendes.
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