(BELGA) Devenue zone 30, Paris commence à en percevoir des effets encourageants.
Trois semaines après la quasi-généralisation de la zone 30 dans la capitale française, la mairie de Paris commence à percevoir des effets positifs encourageants à l'image de ceux que l'on avait observés après quelques semaines de mise en œuvre à Bruxelles, au début de l'année.
Selon l'adjoint à la maire en charge de la Mobilité, David Belliard (Europe Ecologie les Verts), interrogé à ce propos en marge des Brussels Days à Paris, on a observé une baisse de la vitesse moyenne de 1 km/h, ce qui peut paraître peu, mais doit être mis en relation avec la vitesse moyenne faible des déplacements automobiles dans la cité des lumières (entre 10 et 13km/h). Toujours d'après David Belliard, on a observé depuis début septembre une baisse de 4% du trafic automobile.
Il est par contre trop tôt pour si la mesure a joué un rôle dans l'explosion du recours au vélo depuis des années, d'autant que celle-ci s'est accentuée depuis le début de la pandémie de coronavirus, voire sous l'effet d'une météo clémente au cours du mois de septembre.
Selon l'adjoint au maire également en charge de la transformation de l'espace public, il n'y a pas de période de tolérance en termes de sanctions. Il a été demandé d'accentuer les contrôles et de déployer des radars supplémentaires.
Jusqu'à la fin du mois d'août dernier, la capitale française comptait déjà 60 % de "zones 30". Cette limite s'étend désormais à tout son territoire sauf sur quelques grands axes (e.a. les Champs-Élysées, les boulevards des Maréchaux), où elle est demeurée à 50 km/h, et sur le périphérique (70 km/h). (BELGA)
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