Les enquêteurs ont pris la décision de suspendre les recherches pour retrouver Sophie Le Tan, qui a disparu depuis le 7 septembre 2018.
Selon le quotidien France Bleu Alsace, les enquêteurs de la police judiciaire de Strasbourg ont ratissé tous les lieux où est passé le principal suspect dans cette affaire. Les recherches pourraient reprendre si de nouveaux éléments font leur apparition. L'enquête se poursuit.
Sur Facebook, la famille de la jeune femme a réagi et évoque "une immense consternation". La nouvelle est "un coup dur, un choc", a confié le cousin de Sophie Le Tan à France Bleu Alsace. Les proches de la jeune femme vont poursuivre leurs recherches grâce à l'aide de bénévoles.
Des traces de sang de Sophie Le Tan sur les chaussures du suspect
Des expertises ont révélé la présence de traces de sang de Sophie Le Tan sur des chaussures appartenant à Jean-Marc Reiser, mis en examen pour l'assassinat de l'étudiante, a indiqué lundi à l'AFP une source proche du dossier.
Une trace de l'ADN de l'étudiante a été aussi nouvellement relevée sur du linoléum, dans l'appartement du suspect, et sur l'une de ses vestes, a-t-on précisé de même source, confirmant des informations du quotidien Le Parisien.
Ces expertises, conduites par l'Institut national de police scientifique (INPS), ont confirmé la présence de traces de sang de la jeune fille sur le manche d'une scie saisie dans la cave du suspect, a confirmé de la même manière cette source proche du dossier.
Longuement interrogé fin mars par la juge d'instruction de Strasbourg chargée du dossier, notamment sur ce dernier point, Jean-Marc Reiser, 58 ans, avait de nouveau clamé son innocence.
Sophie Le Tan a disparu le 7 septembre alors qu'elle devait retrouver sa famille pour fêter son vingtième anniversaire. Elle était partie visiter ce jour-là un appartement à Schiltigheim, près de Strasbourg.
La jeune fille est introuvable depuis en dépit des recherches intenses menées par les enquêteurs.
Déjà condamné, notamment pour viols, Jean-Marc Reiser avait mis en ligne l'annonce immobilière à laquelle elle avait répondu.
Il avait été arrêté une semaine après la disparition, grâce à des données téléphoniques, et mis en examen pour assassinat, enlèvement et séquestration.
S'il a reconnu que la jeune femme était montée chez lui le jour de sa disparition, il a affirmé qu'elle était blessée à la main, qu'elle saignait et qu'il lui avait prodigué des soins avant qu'elle ne reparte.
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