Marine Le Pen a dénoncé vendredi dans la mise en examen du Front national dans l'enquête sur le financement de plusieurs de ses campagnes électorales "une volonté politique de nous nuire".
Le Front national a été mis en examen mercredi pour recel d'abus de biens sociaux et complicité d'escroquerie dans l'enquête sur son financement, à trois mois d'élections régionales qui s'annoncent favorables pour le parti.
"C’est une volonté politique de nous nuire. Ce dossier est totalement vide", a déclaré la présidente du FN sur France Info. "J'affirme que le Front national n’a strictement rien à se reprocher", a-t-elle assuré.
"Depuis que le Front national a atteint 25% aux élections européennes, comme par hasard, il est la cible d’une multiplication des attaques, particulièrement judiciaires", a-t-elle dit.
"J’affirme que le FN n’a strictement rien à se reprocher, que le processus de financement de ses campagnes qu’il a mis en œuvre a été validé par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP)… Neuf hauts magistrats, cinq fois de suite", a souligné l'eurodéputée.
C'est un signalement de cette-même CNCCFP à la justice qui avait abouti à l'ouverture d'une instruction.
"Permettez-moi quand même d’y voir la main de Mme Taubira et de M. Valls qui ne se cachent même pas de vouloir attaquer le FN sur tous les domaines, y compris avec cette arme là", a-t-elle ajouté.
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