La France frappé par l'effroi hier en fin d'après-midi. Un enseignant a été décapité à quelques centaines de mètres du collège où il exerçait. L'assaillant a ensuite menacé des policiers. Il a été abattu.
Cinq nouvelles personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi après la décapitation d'un professeur d'histoire près d'un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines en France), portant à neuf le nombre total de personnes en garde à vue, a-t-on appris de source judiciaire. Parmi les cinq nouvelles personnes, figurent deux parents d'élève - un homme et son épouse - du collège où travaillait la victime. Ces personnes avaient eu un différend avec l'enseignant sur les caricatures de Mahomet que l'enseignant avait montrées en classe.
Pas connu pour radicalisation
Trois personnes de l'entourage non familial de l'assaillant ont par ailleurs été interpellées. Quatre autres personnes, dont un mineur, issues de l'entourage familial du suspect, avaient été arrêtées auparavant à Evreux (Eure).
L'identité de l'assaillant, sur lequel avait été trouvée une pièce d'identité, a par ailleurs été confirmée par les enquêteurs, selon la source judiciaire. Il s'agit d'un jeune Russe tchétchène de 18 ans né à Moscou. Il était connu pour des antécédents de droit commun, mais disposait d'un casier vierge, et n'était pas connu pour sa radicalisation.
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