Jawad Bendaoud est en prison depuis novembre 2015 suite aux attentats de Paris. Le logeur présumé d’Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh a encore clamé son innocence dans une lettre adressée à un juge.
Le 18 novembre 2015, Jawad Bendaoud était arrêté lors de l’enquête sur les attentats de Paris. Il a ensuite été mis en examen et écroué, notamment pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Il est soupçonné d'avoir fourni une planque à deux jihadistes du 13 novembre.
"Vous êtes juge d’instruction, on aurait dis vous êtes scénariste"
Depuis sa prison de Villepinte, en Saine-Saint-Denis, il a écrit il y a quelques mois une lettre à Jean-Marc Herbaut, juge à la section antiterroriste de Paris chargé de l’enquête sur les attentats. Nos confrères de TF1 et LCI ont pu prendre connaissance de la missive et en ont révélé plusieurs passages, en laissant les fautes de l’auteur. Dès le début de son courrier, Jawad Bendaoud affirme être en train de "pêter un plomb". "Vous êtes juge d’instruction, on aurait dis vous êtes scénariste (…) vous attendez quoi je pète une durite", continue-t-il.
"J’ai senti un truc louche mais jamais j’aurais pu imaginer"
Le jeune homme explique également que le soir du 13 novembre, alors que les attentats étaient perpétrés, il était avec son père et mangeait des lentilles au bœuf. Il raconte ensuite sa rencontre avec deux des terroristes, Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh: "J’ai senti un truc louche mais jamais j’aurais pu imaginer une seule seconde que je venais de serrer la main et offert un toit du coca cherry, de l’oasis aux individus qui venait de commettre les pires attentats perpetré en France".
"Si je commet un acte violent on va dire c’est un terroriste Jawad mais mort de rire"
L’homme reconnaît avoir commis une erreur de jugement et regrette d’avoir fait confiance aux deux hommes. Il poursuit alors en clamant , encore une fois, son innocence et en demandant son transfert dans une autre prison. "Vous cherchez quoi au juste qu’a force de craquer je comette l’irréparable je suis quelqu’un de violent depuis tout jeune (…) si je commet un acte violent on va dire c’est un terroriste Jawad mais mort de rire"
Enfin, Jawad promet au juge de ne plus rien faire d’illégal une fois sorti de prison. "Plus jamais de ma vie je referais quoi que ce soit d’illégal quitte à manger des conserves au Resto du Cœur, la poisse me colle à la peau", écrit-il.
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