Plus d'un mois après les attentats de Paris, les enquêteurs en savent un peu plus sur le parcours d'Abaaoud Abdelhamid les jours qui ont suivi les attentats, les conversations par sms échangés avec la Belgique juste avant l'attaque et le retour en Belgique de Salah Abdeslam la nuit du 13 au 14 novembre.
Ce dimanche matin, le journal Le Parisien a publié des "révélations sur les attentats de Paris". À l'intérieur du quotidien, une double page et de nouvelles informations qui permettent de mieux comprendre ce qu'il s'est passé.
Première révélation: Le 13 novembre, soit le soir des attaques, les terroristes sont en contact avec la Belgique. A 21h42, un sms est envoyé depuis Paris à un numéro belge: "On est partis, on commence". C'est l'annonce du début de l'opération.
Deuxième révélation: Abdelhamid Abaaoud s'est caché dans un buisson les jours qui ont suivi les attentats. Pendant 4 jours et 3 nuits, celui qui terrorisait le monde en traînant des cadavres avec son pick-up a vécu terré, planqué dans des buissons en contrebas de l'autoroute A86 à Aubervilliers. Le 17 novembre, début d'après-midi, les policiers installent une caméra de surveillance. Peu après 20 heures, Hasna Aït Boulahcen, sa cousine, arrive sur place. A 20h13, Abaaoud sort des buissons avec un autre homme. Ils repartent à trois en taxi vers Saint-Denis, La police décide de ne pas intervenir. Quelques heures plus tard, l'assaut est donné à Saint-Denis.
Troisième révélation: De retour vers Bruxelles, le soir des attentats, Salah Abdeslam pensait être le seul survivant. Ses convoyeurs racontent aux enquêteurs: "Il nous a dit de le ramener à Bruxelles sinon il ferait exploser la voiture et pour les convaincre, il se vante d'avoir abattu des gens à la kalachnikov, raconte que son frère Brahim s'est fait exploser et qu'il est le dixième terroriste, le seul survivant".
La suite est connue. Trois contrôles sur l'autoroute par les policiers. Par trois fois, ils pourront repartir.
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