(Belga) Le conseil communal de Liège abordait lundi soir la question du budget accordé à son centre public de l'action sociale. A l'exception des collègues de Willy Demeyer, tous les partis ont saisi l'occasion d'exprimer un certain mécontentement. La gestion des résolutions et des projets de la Ville de Liège en ce qui concerne le CPAS cristallisaient les griefs.
Du côté du Mouvement Réformateur, Geneviève Mohamed (Responsable CPAS pour la Ville de Liège) a d'emblée rappelé que son parti avait voté contre le budget 2016 du centre public de l'action sociale. Le bilan de 2015 aurait, selon elle, présenté des enveloppes destinées à des projets restés au stade de l'ébauche. Le MR reproche ainsi trop d'annonces pour trop peu de concrétisations au cours des années précédentes. Parmi d'autres arguments, Geneviève Mohamed déplore également "l'état lamentable de la cellule SADA (Service d'Aide aux Demandeurs d'Asile), dont le déménagement est prévu depuis longtemps mais n'a jamais été concrétisé". François Ferrara (PTB) a, pour sa part, partagé les inquiétudes de sa formation quant aux manques de moyens tant financiers que sur le plan humain du CPAS de Liège, parmi d'autres structures. "Il devient urgent de répondre à l'augmentation de la charge de travail"; a-t-il estimé. Le conseiller de l'action sociale du cdH, Xavier Geudens, a rappelé que les exclus du chômages et les migrants représentent 10.000 dossiers, parmi lesquels 1.000 étudiants. Cette charge de travail colossale coûterait au minimum 3 millions d'euros pour 2015. Michel Firket a clos le débat en son titre d'échevin en expliquant que la Ville de Liège essayait de faire au mieux avec les moyens disponibles "pour atteindre une efficacité recherchée et nécessaire". Il a en ce sens souligné que les synergies entre les cellules allaient se multiplier, pour plus d'efficience et de visibilité. (Belga)
Vos commentaires