La police française a arrêté Reda Kriket, 34 ans, le 24 mars à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), deux jours après les attentats de Bruxelles, déjouant ainsi un attentat décrit comme "imminent". Depuis son arrestation, deux photos différentes de Reda Kriket circulent dans les médias. Ce jeudi 31 mars, nos confrères du Petit Journal révèlent l'incroyable erreur commise par le ministère de l'Intérieur français, qui diffusait la mauvaise photo de l'individu depuis janvier 2016 dans son avis de recherche.
Depuis l'arrestation de Reda Kriket, deux photos circulent: une en noir et blanc, la bonne, et une en couleur, la mauvaise. Sur le plateau du Petit Journal, le présentateur Yann Barthès explique comment la photo d'un homme innocent a été utilisée par le ministère de l'Intérieur dans une alerte diffusée vers les services de police français. "Le plus grave, c'est que cette affiche est envoyée à tous les commissariats. Celle-ci date par exemple de janvier dernier, c'est-à-dire que depuis des mois, ils cherchaient Reda Kriket, ils demandaient à des flics, 'Si vous voyez cet homme, sur la photo, arrêtez-le, il est dangereux et armé'", explique Yann Barthès sur Canal +. Sauf que la photo n'est pas celle de Reda Kriket…
Reste à savoir qui est la personne sur la photo en couleur. D'après un journaliste du Petit Journal, l'homme habite dans la même zone que Reda Kriket, dans les Hauts-de-Seine. Ce serait une confusion entre diverses fiches utilisées par les services policiers et de sécurités français qui serait à l'origine de l'erreur. L'homme faussement présenté comme Reda Kriket pourrait porter plainte pour demander réparation auprès de l'Etat et des médias.
Ceci est la bonne photo de Reda Kriket
Ceci n'est pas la bonne photo de Reda Kriket
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