(Belga) En réaction au sondage de RTL-TVi, le secrétaire d'Etat à la Lutte contre la fraude sociale Philippe De Backer (Open Vld) a insisté sur le fait que la fraude sociale est inacceptable et a rappelé les principaux points de sa politique en la matière. "C'est une tâche de longue haleine car elle demande un changement de mentalité", selon M. De Backer.
Selon un sondage IVox réalisé auprès de 1.000 Belges pour le compte du magazine Reporters (RTL-TVi), près de deux tiers (64%) des Belges ont déjà commis dans leur vie au moins un acte qui peut être assimilé à de la fraude sociale, tel qu'imiter une signature, ne pas indiquer son salaire total aux impôts ou engager une femme de ménage sans déclarer l'entièreté de ses prestations. Paradoxalement, le Belge ne semble pas conscient que les actes qu'il pose peuvent être considérés comme de la fraude sociale. En effet, 65% des personnes interrogées affirment n'en avoir jamais commis. Philippe De Backer en est conscient. L'un des principaux axes de sa politique est donc de faire comprendre ce qui est interdit. Mais il faut aussi simplifier et expliquer. Continuer à diminuer le coût du travail est important aussi afin de faire diminuer la tentation de le contourner. "Les personnes et les entreprises qui violent sciemment et volontairement les règles seront traquées via des contrôles supplémentaires", ajoute M. De Backer. La collaboration avec la police et la justice a été intensifiée. "Nous avons récolté l'an dernier près de 200 millions d'euros dans la lutte contre la fraude sociale, un record", rappelle le secrétaire d'Etat. (Belga)
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