Jean-Marc Reiser, 60 ans, a été arrêté en septembre 2018, quelques jours après la disparition de Sophie Le Tan, une étudiante de 20 ans qui avait répondu à une annonce immobilière qu'il avait mise en ligne. Le squelette incomplet de la jeune femme avait été découvert plus d'un an plus tard, fin octobre 2019, dans une forêt vosgienne, à Rosheim (Bas-Rhin), une zone où M. Reiser se rendait régulièrement. Le sexagénaire n'avait jamais cessé de clamer son innocence, dénonçant notamment un "échafaudage de suppositions".
Selon BFMTV, le suspect n°1 a fini par avouer.
Plusieurs éléments dans le dossier l'accablaient, notamment la présence du sang de Sophie dans son appartement ainsi que sur le manche d'une scie lui appartenant.
"Tous les éléments de preuve sont là pour qu'il soit condamné" devant une cour d'assises, avait asséné l'avocat l'an passé.
Fin septembre, à l'issue de la cinquième et finalement dernière audition de Jean-Marc Reiser par la juge d'instruction Mme Roux, son avocat Me Pierre Giuriato avait laissé entendre que lui et Me Metzger pourraient ne pas continuer à défendre leur client s'il ne changeait pas de ligne de défense. "Il y a des contradictions sur lesquelles il ne s'explique pas et c'est dans son intérêt de s'expliquer", avait alors glissé l'avocat.
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