La garde à vue de Nordahl Lelandais, entendu dans le cadre d'une enquête ouverte après la plainte pour agression sexuelle d'une petite cousine, a été levée vendredi après-midi après quelques heures, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Nordahl Lelandais a été extrait de sa cellule de Saint-Quentin-Fallavier vendredi matin et placé en garde à vue en Isère, selon une source proche de l'enquête. Selon une autre source proche de l'enquête, ce sont les gendarmes de la section de recherches de Reims qui l'ont entendu jusqu'en milieu d'après-midi dans le cadre d'une information judiciaire. En juillet 2019, le parquet de Charleville-Mézières a affirmé "qu'une jeune femme a déposé plainte il y a plusieurs mois dans les Ardennes" et qu'elle imputait "à M. Lelandais un certain nombre de choses, qu'on peut résumer sous les mots d'agression sexuelle et menace." Les faits dénoncés par l'adolescente remonteraient à mars 2017, c'est-à-dire un mois avant l'assassinat du caporal Arthur Noyer (en avril 2017 en Savoie) pour lequel Nordahl Lelandais est mis en examen. La nouvelle victime présumée de Lelandais avait 14 ans en 2017.
Dans une vidéo diffusée à l'été 2019 par BFMTV - où elle apparaît dans l'ombre sans qu'on puisse la reconnaître, sa voix ayant été modifiée - elle raconte avoir subi, le jour de l'enterrement de son père, des attouchements de la part de son "grand cousin". L'ancien maître-chien, âgé de 36 ans, est mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys (fin août 2017 en Isère) et des agressions sexuelles commises sur deux petites cousines quelques semaines auparavant, âgées de quatre et six ans au moment des faits. Le mis en cause aurait ensuite menacé de la tuer si elle disait quelque chose. Deux ans plus tard, la jeune fille a porté plainte après s'être confiée à sa mère.
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