"On ne s'imagine pas comme pompier de Paris un jour intervenir pour sauver Notre-Dame", a raconté mardi le lieutenant-colonel Gabriel Plus, porte-parole des pompiers de Paris, après plusieurs heures à lutter contre les flammes qui dévoraient l'un des joyaux de la France.
Imaginez : la charpente des beffrois fragilisée, les cloches qui s'effondrent, c'était vraiment notre crainte!
"Le temps a joué au début contre nous, le vent a joué contre nous et il fallait reprendre le dessus", commente-t-il dans un entretien accordé à l'AFP. "La priorité que l'on s'était donné, c'était de sauver les deux beffrois (partie qui supporte les tours), et les deux beffrois ont été sauvés. Imaginez : la charpente des beffrois fragilisée, les cloches qui s'effondrent, c'était vraiment notre crainte!".
Le principal défi pour les sapeurs-pompiers était la sauvegarde des biens. Or l'ensemble des oeuvres d'art qui étaient dans la partie "trésor" ont bien été sorties de l'édifice religieux. "La plupart du temps, les pompiers de Paris s'engagent pour préserver les personnes, là, il s'agissait vraiment de sauvegarder des biens, de préserver ce qui pouvait l'être encore, donc de faire des choix", relate Gabriel Plus.
Dans les heures et jours qui suivent, il s'agira d'éteindre correctement le feu, de surveiller qu'aucun foyer résiduel ne se renflamme et que la structure est stabilisée. "Nos équipes de surveillance vont reconnaître l'ensemble des parties de Notre-Dame - les parties hautes, les parties intérieures, les murs, la voûte, les tours - pour être sûr que le feu ne reprenne pas. Et aussi pour constater la fragilité à tel ou tel endroit de l'édifice", annonce le lieutenant-colonel.
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