(Belga) Trois hommes, qui avaient été placés en garde à vue dans le cadre de la free party illégale de Redon (Ille-et-Vilaine, Bretagne), comparaîtront devant le tribunal correctionnel pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique", a annoncé dimanche soir le procureur de la République de Rennes Philippe Astruc.
L'un d'eux, né en 1984 et domicilié dans l'Orne, a été incarcéré "en exécution de deux peines de 6 et 2 mois d'emprisonnement prononcées antérieurement", a indiqué M. Astruc. Il lui est reproché, comme à deux autres jeunes gens nés en 1998 et 2002, des "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique" et "participation avec arme à un attroupement après sommation de se disperser". Un homme né en 2001 est lui convoqué devant le tribunal correctionnel pour répondre de faits de participation "avec arme à un attroupement après sommation de se disperser et rébellion". Enfin deux autres participants à la free party ont fait l'objet d'un rappel à la loi, pour "participation sans arme à un attroupement après sommation de se disperser". Concernant l'enquête sur les circonstances dans lesquelles un jeune homme de 22 ans a perdu une main dans la nuit de vendredi à samedi, Philippe Astruc indique cette enquête se poursuit, alors que la victime toujours hospitalisée, n'a pas pu être encore auditionnée. Six personnes au total avaient été placées en garde à vue samedi, cinq lors des affrontements de la nuit et une lors de l'intervention des forces de l'ordre pour mettre fin à la rave. Après de violents affrontements dans la nuit de vendredi à samedi entre gendarmes et fêtards, la free party de Redon en hommage au jeune Steve, mort à Nantes lors de la fête de la Musique, il y a deux ans, avait pris fin avec l'évacuation des participants par les forces de l'ordre. La free party avait réuni jusqu'à 1.500 participants et mobilisé quelques 400 gendarmes et CRS. (Belga)
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