Ce sont les dernières informations de la presse tombées ce samedi. L’ennemi public n°1 Salah Abdeslam aurait acheté des détonateurs en septembre ou octobre dans le Val-d’Oise en France.
Les policiers chargés de l'enquête sur les attentats du 13 novembre vérifient un signalement selon lequel Salah Abdeslam pourrait avoir acheté des détonateurs dans le Val d'Oise en octobre, a-t-on appris de source policière, confirmant partiellement une information du Parisien.
Dans le cadre de l'appel à témoins lancé pour retrouver Salah Abdeslam, frère d'un kamikaze et qui a joué au minimum un rôle logistique dans les attentats, le gérant d'une société de pyrotechnie a contacté le numéro de téléphone "197 alerte attentat" après avoir vu la photographie du fugitif.
Cette photographie correspond à celle d'un homme qui a acheté une dizaine de détonateurs et demandé des conseils sur leur performance, selon Le Parisien. L'acheteur avait présenté son permis de conduire qui a été photocopié, ajoute le quotidien.
"Il y a de nombreuses vérifications en cours sur l'itinéraire de Salah (Abdeslam) et aucune piste ni information ne sont négligées, dont celle-ci qui reste à vérifier", a affirmé à l'AFP une source policière.
"C'est un élément qui est apparu, sur lequel les enquêteurs vont devoir travailler. A voir s'il sera confirmé", a abondé une source judiciaire.
Sept des assaillants qui se sont attaqués du Stade de France, au Bataclan et à des bars et restaurants de l'Est parisien sont morts dans l'explosion de leur ceinture explosive le 13 novembre au soir, un autre dans un appartement de Saint-Denis pris d'assaut par le Raid le 18 novembre. Une autre ceinture explosive a également été retrouvée à Montrouge, au sud de Paris, non loin de l'endroit où le téléphone portable de Salah Abdeslam a été localisé dans la nuit suivant les attentats.
Fugitif recherché dans toute l'Europe, Salah Abdeslam a pris la fuite vers la Belgique après avoir sans doute convoyé les kamikazes du Stade de France.
Vos commentaires