Hier soir, à Calais, plusieurs centaines de migrants se sont approchés du tunnel sous la Manche, et ont tenté d'y pénétrer pour rejoindre la Grande-Bretagne.
La tension était très vive hier soir près de l’entrée du tunnel sous la Manche, surveillée par d’imposantes forces de police. La police française a dû se déployer pour empêcher une tentative d’intrusions massives dans le tunnel. Plusieurs centaines de migrants, un millier selon les syndicats de police, ont voulu passer en force vers le Royaume Uni.
Refoulés, ces migrants sont ensuite retournés dans la jungle. Un immense grillage dissuade en théorie les migrants d’accéder à l’autoroute qui longe le camp et de grimper dans les camions qui rentrent en Grande Bretagne. Le camp, pour l’instant, vit dans l’attente de la décision de justice qui doit permettre ou non l’évacuation des 3.500 personnes qui y vivent selon les associations humanitaires.
En dépit des assurances des autorités, la majorité des migrants ne veut pas s’installer dans les containers du centre d’accueil qui leur est proposé. Les habitants du camp ne souhaitent pas rester en France. Ils veulent rejoindre au plus vite la Grande Bretagne.
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