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Un ado de 16 ans condamné pour avoir assassiné sa soeur

Un ado de 16 ans condamné pour avoir assassiné sa soeur
Image d'illustration
 
 

Un adolescent de 16 ans a été condamné à 17 années de réclusion criminelle à Mulhouse vendredi soir, pour avoir assassiné l'an dernier sa soeur de 11 ans et tenté d'assassiner son frère de 8 ans.

Ce mineur était jugé depuis jeudi à huis clos devant un tribunal pour enfants de Mulhouse.

Le tribunal a retenu la responsabilité pénale du prévenu qui a été reconnu coupable d'assassinat sur sa soeur et de tentative d'assassinat sur son frère.

Il a été condamné à 17 années de réclusion assortis d'un suivi socio-judiciaire de 10 ans avec obligation de soins.

En cas de non respect de son suivi, il encourt une peine de trois ans et demi de détention.

Le tribunal est allé au-delà des réquisitions du procureur qui avait requis 15 ans de réclusion avec un suivi socio-judiciaire de 10 ans, et en cas de non-respect de ce suivi, une peine de 3 ans et demi.

Le tribunal s'était retiré durant trois heures pour délibérer.

Le jeune était jugé un an presque jour pour jour après le drame survenu au soir du 2 septembre 2014 au domicile familial de Moernach (Haut-Rhin), un village situé au sud de l'Alsace, près de la frontière suisse.

Ce soir-là, le jour de la rentrée des classes, le prévenu, sa soeur et son jeune frère étaient restés seuls à la maison, car leurs parents s'étaient absentés pour un cours de yoga.

Les corps sans vie de la fillette et de son petit frère, grièvement blessé à l'arme blanche, avaient alors été retrouvés dans la maison.

L'alerte avait été donnée par le meurtrier présumé, alors âgé de 15 ans. Il était sorti de la maison en état de choc, et dans un premier temps avait évoqué un "rôdeur", avant de passer aux aveux lors de sa garde à vue.

Peu de temps après les faits, le procureur de Mulhouse Dominique Alzeari avait relevé dans l'acte de l'adolescent la "préméditation", ce dernier ayant expliqué avoir "décidé de le faire".

L'arme du crime, un objet tranchant dont les enquêteurs n'avaient alors pas révélé la nature exacte, avait été retrouvée dans la maison et aucune trace d'effraction n'avait été constatée.

Durant le procès, les débats devaient notamment permettre d'établir la responsabilité ou l'irresponsabilité pénale du mineur dans les faits commis.


 

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