Après les journées mondiales de la jeunesse en Pologne, le pape François s'est confié à la presse dans l'avion. Interrogé notamment sur les attentats en Europe et sur le radicalisme, le souverain pontife a rejeté tout amalgame entre Islam et terrorisme. Christophe Giltay et Gilles Gengler étaient à bord de l'avion pour le RTL info 13 heures.
Dans l'avion pontifical, les retours de voyage sont très codifiés sous l'autorité du porte-parole le père Lombardi. Un nombre restreint de journalistes ont le droit de poser une question: un par langue.
C'est ainsi que le représentant des journalistes francophones, Antoine-Marie Izoard, a pu s'approcher du souverain pontife pour lui poser une question polémique: Islam et violence ne seraient-ils pas intrinsèquement liés?
"C'est comme une sorte de macédoine"
"Si nous parlons de violence islamique, nous devons parler de violence catholique, a d'abord lancé le pape François. Non, non, dans l'Islam, tout le monde n'est pas violent. Non, pas plus chez les catholiques. C'est comme une sorte de macédoine, il y a de tout. Je crois que dans chaque religion, il y a un petit groupe de fondamentalistes. Et je crois qu'il est in juste d'associer l'islam à la violence. Ce n'est pas juste, et ce n'est pas vrai".
Mais il n'y a pas que des questions sérieuses lors de ces séances de questions-réponses: comme les prochaines JMJ se tiendront au Panama, le pape a reçu un maillot de football de l'équipe panaméenne, avec le numéro 17, le jour de sa naissance. Il a également reçu un chapeau traditionnel de paysans, qu'il s'est empressé d'essayer. Le pape sait visiblement que devant les médias, un de ses meilleurs atouts, c'est le sourire.
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