Le vice-ministre des Travaux publics des années Kirchner, José Lopez, pris en flagrant délit alors qu'il dissimulait 9 millions de dollars dans un couvent des environs de Buenos Aires, a été condamné mercredi à six ans de prison.
Proche parmi les proches, il était arrivé au gouvernement en 2003 dès la prise de fonction du président Nestor Kirchner. Il ne l'avait quitté que fin 2015, à la fin du second mandat de Cristina Kirchner.
Le juge Claudio Bonadio, qui instruit le grand scandale des "Cahiers de la corruption", soupçonne le ministère des Travaux publics d'avoir été durant l'administration Kirchner une plaque-tournante. Le ministre Julio De Vido et plusieurs vice-ministres et hauts fonctionnaires sont poursuivis pour avoir exigé des pots-de-vin à des chefs d'entreprise.
Pour les faits commis en juin 2016, José Lopez ne pourra plus exercer de fonction dans l'administration publique et devra payer une amende correspondant à 60% de l'enrichissement illicite estimé, dont le Tribunal fédéral N.1 de Buenos Aires n'a pas précisé le montant.
Outre Lopez, la soeur Celia Inés Aparicio, 80 ans, faisait partie des six autres accusés. Jugée pour complicité pour avoir ouvert la porte du couvent à Lopez, elle a été acquittée.
L'épouse de José Lopez, Maria Amalia Diaz, a été condamnée à deux ans prison avec sursis pour complicité d'enrichissement illicite.
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