Le coronavirus qui s'est propagé sur tous les continents en quelques mois est sans doute issu d'un animal sauvage vendu sur le marché de Wuhan, ville chinoise où est née la pandémie. Gaia demande à l'Organisation Mondiale de la Santé de faire pression afin que ces marchés soient abolis dans le monde entier.
La pandémie de coronavirus est née dans la ville de Wuhan en Chine. Probablement sur un marché où se vend de la viande d'animaux sauvages souvent tués sur place. Lors d'une précédente épidémie, celle du SRAS (provoqué par un virus proche du coronavirus) en 2002-2003, il avait été établi que le virus était vraisemblablement passé des chauves-souris aux civettes (un petit carnivore à l'apparence pas si éloignée de celle d'un chat) avant de contaminer l'homme. À l'époque, tous les marchés de viande d'animaux sauvage avaient été fermés en Chine. Puis ils avaient rouvert. Dix-huit ans plus tard, par mesure de précaution, la Chine les a fait fermer de nouveau.
Mais pour Gaia, l'association de défense des animaux, ces marchés, qui existent en Chine depuis toujours, ne devraient plus jamais rouvrir. "Quiconque a vu des images de ce qu’on appelle les "marchés humides" – où la viande et les animaux vivants tels que les paons, les rats, les porcs-épics, les chauves-souris, les civettes… se côtoient dans une souffrance ahurissante – ne peut que conclure à une chose : même les normes minimales en matière de bien-être animal, d’hygiène, de sécurité alimentaire et de santé sont totalement absentes de ces marchés absolument dégoûtants. Les animaux sauvages y sont abattus "sur place", dans la même mare de sang et par les mêmes mains que le poulet gisant à côté. Les boyaux sont éparpillés partout. Et tout finit par se retrouver dans l’assiette du consommateur", dénonce l'organisation internationale.
Plus généralement, il faudrait cesser de vendre de la viande d'animaux sauvages dans le monde, que ce soit en Asie ou en Afrique (viande de brousse) ou partout ailleurs, estime Gaia qui appelle l'Organisation Mondiale de la Santé, de même que l'Union européenne, à faire pression sur les pays où ces marchés se tiennent. Plus loin, Gaia juge nécessaire d'en finir aussi avec le transport des animaux vivants d'un pays à l'autre, "car ces transports entraînent le risque de propager des maladies animales aux conséquences désastreuses."
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