L'Américaine Kelly Catlin, médaillée avec l'équipe américaine de poursuite aux JO de Rio, souffrait de dépression dans les mois qui ont précédé son suicide la semaine dernière à l'âge de 23 ans, a indiqué lundi sa famille.
La jeune américaine, qui poursuivait des études supérieures en mathématique-informatique à l'université de Stanford, était membre de l'équipe nationale de poursuite, trois fois championne du monde (2016, 2017 det 2018) et médaillée d'argent aux JO de Rio 2016.
La championne souffrait de dépression à la suite de deux accidents l'an passé, et elle avait fait une tentative de suicide en janvier.
"Elle n'était pas la Kelly qu'on connaissait, elle parlait comme un robot, on ne pouvait pas la faire parler et on se demandait +qu'est-il arrivé à notre Kelly+", a déclaré son père au quotidien Washington Post lundi.
"Tout était ouvert pour elle, mais quelque part, sa pensée avait changé et elle ne pouvait voir au-delà de sa dépression, je suppose", a-t-il ajouté.
"Après sa commotion cérébrale, elle a commencé à devenir pessimiste. La vie n'avait plus de sens. C'était une personne dépressive. Elle ne pouvait plus se concentrer sur ses études ou travailler aussi dur. Elle ne pouvait plus remplir ce qu'elle considérait comme ses obligations, elle ne pouvait plus être à la hauteur de ses normes", a-t-il encore dit.
La jeune femme, qui était également une violoniste accomplie, avait expliqué récemment au site spécialisé Velonews partager son temps entre trois activités, les études, le cyclisme sur piste et sur route. Elle avait fait part de ses difficultés à jongler avec toutes ses activités.
"Etre une étudiante diplômée, une pisteuse et une cycliste professionnelle sur route peut vouloir dire plutôt que j'ai besoin d'un voyage dans le temps pour tout faire", avait-elle écrit.
"Mais la vérité, c'est que la plupart du temps, je n'arrive pas à tout faire", avait-elle ajouté.
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