Suite aux explosions qui ont secoué Beyrouth, les hôpitaux de la ville ont été très rapidement saturés. Les médecins ont dû parer aux plus pressés pour soigner les victimes. Attention, certaines images diffusées dans le RTL INFO 13h peuvent heurter la sensibilité.
Agars et couverts de sang, les survivants errent dans les rues suite aux explosions qui ont secoué Beyrouth. D'autres sont encore coincés dans les décombres. L'onde de choc a soufflé tout le quartier. Les habitants sont évacués les uns après les autres. Certains sont transpercés par des débris. En quelques secondes, leur vie a basculé. "Je ne sais pas ce qui s'est passé, je pêchais, confie un habitant de la ville. J'ai entendu dire qu'il y avait un incendie. Je me suis retourné, puis c'est arrivé. Je me suis blessé, je ne sais rien."
Emmenés sur des brancards de fortune, les blessés arrivent dans les hôpitaux de Beyrouth saturés. Les cas les plus graves sont traités en priorité. D'autres doivent attendre à même le sol. "J'ai déjà vu des choses effrayantes, mais rien en comparaison avec ce que j'ai vu aujourd'hui. Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie", confie une femme.
Un médecin nous raconte l'enfer qu'il a vécu dans bloc opératoire. "C'était la catastrophe, explique Mou In Djamahal, médecin à Beyrouth. On était tellement débordés qu'on n'avait plus de matériel. On faisait des agrafes, on n'avait même pas le temps de suturer tellement les gens étaient nombreux. C'était horrible."
Les opérations de secours sont aussi menées en mer car un navire de croisière a coulé, faisant deux morts et 7 blessés dans les rangs de l'équipage. Selon la Croix-Rouge libanaise, une centaine de décès et plus de 4.000 blessés sont à déplorer. Ce bilan pourrait encore s'alourdir dans la journée. Les secouristes sont encore à la recherche de disparus. Aujourd'hui à Beyrouth, plus de 300.000 personnes se retrouvent à la rue.
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