Le groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé mercredi avoir réduit sa perte nette au cours du deuxième trimestre, liée à des éléments comptables, alors que son activité a profité de la livre faible.
La perte nette a atteint 180 millions de livres (202 millions d'euros) sur la période, contre 435 millions de livres un an plus tôt. Elle reflète une charge exceptionnelle, moins élevée au deuxième trimestre, liée à la révision à la hausse de la valeur des intérêts minoritaires dans ses activités VIH et produits grand public.
GSK affiche en tout cas un chiffre d'affaires en hausse de 12%, due notamment à la faiblesse de la livre, et de 3% à monnaie constante, pour atteindre un total de 7,3 milliards de livres (8,18 milliards d'euros).
Le groupe réalise une bonne part de son activité à l'étranger et toute dépréciation de la livre, comme c'est le cas depuis des mois, dope mécaniquement la valeur du chiffre d'affaires réalisé dans d'autres devises une fois converti en monnaie britannique.
Le groupe a également précisé ses objectifs financiers pour l'année 2017. La croissance du bénéfice par action hors éléments exceptionnels devrait atteindre les 3 à 5%.
"Notre priorité pour le second semestre de l'année est de maintenir ce rythme et de nous préparer à l'accomplissement de plusieurs lancements importants à court terme sur les maladies respiratoires, les vaccins et le VIH", a déclaré Emma Walmsley, directrice générale du groupe, en place depuis avril.
"Aujourd'hui nous mettons à jour nos prévisions sur nos bénéfices sur toute l'année pour mettre en valeur les investissements que nous avons réalisés pour accélérer la révision de nos deux régimes médicamenteux pour le VIH. Nous fournissons aussi une mise à jour de la vision à long terme du groupe et de nos priorités pour améliorer l'innovation, la performance et la confiance à l'égard de GSK", a-t-elle ajouté.
Le groupe britannique a indiqué que plus de 30 programmes cliniques et pré-cliniques seraient arrêtés dans le but de réorienter ses priorités. Le groupe espère ainsi économiser un milliard de livres par an d'ici 2020.
GSK avait annoncé le 19 juillet la vente de son médicament Horlicks dans le cadre de ce plan d'adaptation de ses capacités, qui inclut un investissement de 140 millions de livres sur certains de ses sites et qui devrait entraîner la suppression de 320 emplois sur quatre ans.
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