Après Twitter et Youtube, Facebook a aussi sévi contre Steve Bannon, un ancien conseiller de Donald Trump, dont les pages promouvaient les efforts républicains pour faire croire à des fraudes massives organisées par les démocrates contre l'élection présidentielle américaine.
D'après l'ONG Avaaz, le géant des réseaux sociaux a retiré sept pages directement liées à Steve Bannon, qui avaient 2,45 millions d'abonnés en tout et que l'organisation avait signalé à la plateforme vendredi. "Notre équipe avait identifié certaines de ces pages plus tôt cette année, qui partageaient de la désinformation sur de prétendues fraudes - ces contenus ont potentiellement atteint les 10 millions de vues rien que la semaine dernière", a indiqué un porte-parole de l'ONG de défense des droits humains.
Le président Donald Trump, suivi par ses partisans, alimente depuis des mois la thèse sans fondement selon laquelle le vote par correspondance facilite l'organisation de fraudes. Il n'en démord pas depuis mardi soir, à la télévision et sur les réseaux sociaux, accusant les démocrates de lui avoir "volé" l'élection et refusant de concéder la défaite, alors que Joe Biden a été proclamé vainqueur samedi.
Les pages retirées s'appelaient notamment Conservative Values ("valeurs conservatrices") The Undefeated ("les invaincus") We Build the Wall Inc ("nous construisons le mur"), Citizens of the American Republic ("citoyens de la république américaine"), ou encore Trump at War ("Trump en guerre").
Facebook n'a pas réagi dans l'immédiat à des sollicitations de l'AFP.
Twitter et YouTube ont de leur côté pris des mesures contre Steve Bannon après des appels au meurtre proférés à l'encontre de plusieurs hauts responsables américains, dont le docteur Anthony Fauci.
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