Après l'Amazone, l'Himalaya ou les deux Pôles, l'explorateur Mike Horn a découvert ces dernières semaines un nouveau territoire, confinement oblige: chez lui. Et comme dans ses expéditions extrêmes, cet adepte de la pensée positive en toutes circonstances a cherché à transformer cette immobilité forcée en un "moment enrichissant", a-t-il confié à l'AFP, dans son chalet de Château d'Oex, au coeur des montagnes du canton de Vaud (ouest de la Suisse).
C'est là qu'il s'est installé un peu par hasard dans les années 90 après avoir quitté son Afrique du Sud natale en quête d'aventures. Ce port d'attache, il y a toujours peu séjourné du fait de ses expéditions, mais là, il a bien fallu y rester, quand la Suisse a adopté à la mi-mars des mesures de confinement liées à la pandémie de Covid-19.
Ces semaines en standby, il y a vu l'opportunité de profiter d'une "liberté un peu différente", la "liberté d'avoir des pensées, d'être créatif, de vraiment ressouder des liens avec la famille". L'aventurier de 53 ans a passé plus de temps avec ses deux filles.
Corps affûté dans un pull bleu et un jean, il a aussi continué à s'entraîner dans les forêts qui entourent sa maison, par exemple en tirant des pneus accrochés à une corde pour simuler le chariot de 180 kg qu'il transporte sur les glaces des Pôles.
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