La coalition menée par Washington a mené au moins 150 frappes contre le groupe Etat islamique (EI) dans la province syrienne de Raqa (nord) alors que les jihadistes empêchent les civils de quitter la ville éponyme, a indiqué vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Ces frappes aériennes, qui appuient l'offensive lancée mardi dans le nord de cette province par les Forces démocratiques syriennes (FDS), ont visé des positions de l'EI autour des villes de Tal Abyad et Aïn Issa, d'après l'OSDH. Cette alliance arabo-kurde de combattants est également soutenue au sol par des forces spéciales américaines, dans un rôle "de conseil et d'assistance" selon le Pentagone. "Il y a eu une sérieuse intensification des frappes aériennes, les plus intenses ayant eu lieu au premier jour de l'opération", a indiqué le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Un peu plus au sud, à Raqa, considérée comme la "capitale" de facto de l'EI en Syrie et où vivraient environ 300.000 personnes, les jihadistes empêchent les habitants de partir et, selon les FDS, les utilisent comme "boucliers humains". L'OSDH a par ailleurs indiqué que les combats en cours dans les campagnes du nord de la province ont coûté la vie à au moins 31 combattants de l'EI depuis mardi. "Il y a aussi des pertes dans les rangs des FDS mais elles ne communiquent aucun chiffre", a expliqué M. Abdel Rahmane.
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