Le président Macron a assuré lundi aux familles des deux otages franco-israéliens encore retenus à Gaza que la France mettait "tout en œuvre" pour leur libération et a martelé qu'elle continuerait à se "battre sans relâche" contre l'antisémitisme.
"Il a réitéré aux familles présentes que la France mettait tout en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu et un accord permettant la libération d'Ohad Yahalomi et d'Ofer Kalderon en priorité, et qu'elle pressait toutes les parties d'avancer en ce sens sans plus tarder", a indiqué l'Élysée.
Outre les familles des deux otages, il a rencontré celles de victimes résidant en France, dont la mère d'Orion Hernandez, otage décédé, et des proches de Laurie Chouchana et Valentin Ghnassia, morts des suites de l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël.
Emmanuel Macron a "écouté les familles qui ont perdu ou sont sans nouvelles de leurs proches depuis un an" et exprimé la "compassion de la nation" face aux "atrocités commises le 7 octobre 2023" et à l'attente insupportable" pour certaines.
"Il a souligné que la France restera(it) aux côtés des familles de victimes et d'otages afin de leur apporter le soutien nécessaire dans cette terrible épreuve", a ajouté la présidence.
Le chef de l'État a aussi "affirmé que la France continuerait de se battre sans relâche contre la montée de l'antisémitisme partout où il se manifeste".
Dans le sillage de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, les actes antisémites ont bondi de 1.000% au dernier trimestre 2023. Depuis le début de 2024, ils ont quasiment triplé, avec "887 faits" recensés au premier semestre, selon les derniers chiffres des autorités (par rapport à la même période un an auparavant).
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