La frégate belge Louise-Marie a quitté le port de Zeebrugge mercredi matin pour une mission internationale sous l'égide de l'Otan. Après un adieu à leurs familles sur la base navale, les membres d'équipage ont mis le cap sur l'Écosse puis la mer Baltique. Selon la Marine, cette mission est essentielle pour garantir la sécurité dans la région baltique à la suite de l'invasion russe en Ukraine.
La frégate participera tout d'abord à l'exercice multinational Strike Warrior dans les eaux écossaises. À partir de mi-novembre, elle rejoindra l'exercice Freezing Winds, organisé par la Finlande à proximité du territoire russe.
"La participation de la Belgique à ces deux exercices de grande envergure est essentielle pour entraîner et maintenir la coopération internationale, afin de garantir la sécurité et la stabilité, tant en Belgique que sur le territoire de l'UE et de l'Otan", a expliqué la capitaine de frégate Helena Vande Gaer, commandante du navire.
Freezing Winds, un exercice organisé par la Finlande en mer Baltique, "permettra aux participants de s'entraîner et de répéter certaines opérations. Le lieu de la mission n'est pas un hasard", a souligné le chef d'état-major de la Marine, l'amiral Kristof Van Belleghem. "Nous devons rester vigilants. L'agression russe en Ukraine a démontré les conséquences potentielles de telles actions. Il est donc primordial que l'Otan continue d'envoyer des signaux forts de solidarité et de détermination à défendre nos intérêts."
Strike Warrior, exercice biannuel organisé par le Royaume-Uni au large des côtes nord-ouest de l'Écosse, vise à mettre en pratique différentes tactiques. "L'objectif de cette mission est de garantir la défense et la dissuasion. L'Otan entend clairement signifier qu'aucune atteinte à la liberté de navigation ne sera tolérée", précise l'amiral Van Belleghem.
Le retour à Zeebrugge de la frégate Louise-Marie est prévu le 5 décembre.
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