Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a vu son bénéfice net bondir de 50% au troisième trimestre, sous l'effet de ventes dynamiques et de l'impact positif de la baisse de la livre sterling.
Le bénéfice net s'est établi à 1,212 milliard de livres (1,4 milliard d'euros), a indiqué le groupe mercredi dans un communiqué, tout en confirmant ses objectifs pour 2017.
Le groupe a profité d'un chiffre d'affaires en hausse de 4% à 7,483 milliards de livres sur la période, une hausse due pour moitié à un effet de change positif compte tenu de la faiblesse de la livre.
GSK est très présent à l'étranger notamment aux Etats-Unis et la dépréciation de la livre, observée depuis de longs mois en raison des incertitudes du Brexit, dope mécaniquement la valeur du chiffre d'affaires réalisé dans d'autres devises une fois converti en monnaie britannique.
En dehors de l'effet devise, les ventes du groupe ont progressé dans deux de ses trois grandes branches, à savoir les médicaments et la santé grand public. L'activité dans les vaccins est restée stable hors effet de changes du fait d'une forte concurrence sur certains produits.
Le groupe rappelle par ailleurs qu'ils continuent de bénéficier du strict contrôle de ses coûts dans l'ensemble de ses activités, alors qu'il avait annoncé le trimestre précédent l'arrêt de toute une série de programmes pour économiser un milliard de livres par an d'ici 2020.
Les résultats de GSK ont enfin été soutenus par des charges comptables moindres par rapport au troisième trimestre 2016 quand le groupe avait dû subir le coût d'une valorisation moins favorable dans certaines activités concernant le VIH et des vaccins.
Fort de ces résultats, le groupe a confirmé ses prévisions d'une croissance du bénéfice par action hors éléments exceptionnels entre 3% à 5% sur l'ensemble de l'exercice 2017.
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