La Belgique a défendu ardemment ses niches fiscales et l'absence de taxation des plus-values lors d'un forum économique Chine-Belgique qui a réuni lundi 50% des valeurs boursières chinoises les plus importantes, en présence du Premier ministre Charles Michel.
Les intérêts notionnels qui permettent de faire valoir le capital propre des entreprises et qui contribuent à faire baisser leur ardoise fiscale ont figuré au coeur de l'exposé qu'a donné la représentante du SPF Finances Michele Ritondo. Celle-ci a fait étalage de l'ensemble des niches fiscales permettant à la Belgique d'attirer les investisseurs (intérêts notionnels, régime pour les holdings, déduction des dividendes, système fiscal pour les fonds de pension et l'innovation...), n'omettant pas de rappeler que la Belgique ne taxait pas les plus-values sur actions.
Le ministre des Finances Johan Van Overtveldt planche actuellement sur une réforme faisant baisser drastiquement l'impôt des sociétés moyennant une suppression, ou presque, des niches fiscales dont les intérêts notionnels. Lors du dernier conclave budgétaire, cette réforme en gestation a été mise en balance avec une éventuelle taxation des plus-values demandée par le CD&V.
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