"The Day the Music Burned", titre cette semaine le New York Times. Le plus grand désastre de l’industrie de la musique est arrivé en 2008 lors d’un incendie à Santa Monica. Onze ans plus tard, on peut en mesurer les conséquences. On vous résume la situation.
Flashback. Nous sommes le 1er juin 2008. Le monde du divertissement et l’Amérique entière retiennent leur souffle. Les studios Universal sont le théâtre d’un incendie de grande ampleur. Les chaînes locales et nationales sont sur place, dont ABC 7.
L’incendie touche, ce jour-là, le principal entrepôt où sont conservés les masters (les enregistrements originaux) des artistes signés par Universal (et à partir desquels sont réalisées les copies). Par essence, un master est un objet unique, comparable au négatif d’une photographie. Ce qu’on ignore alors, c’est que la quasi-totalité des enregistrements réalisés depuis les années 40 viennent de partir en fumée. Une information qu’Universal Music Group va tenter de dissimuler durant de nombreuses années, insistant sur les efforts de numérisation déjà entrepris.
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