(Belga) Le "cauchemar humanitaire" qui se déroule actuellement dans la province d'Idleb en Syrie "doit cesser" et "maintenant", a déclaré vendredi le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, sans toutefois annoncer d'initiative particulière pour tenter de faire mettre un terme aux combats.
"Le message est clair", a-t-il aussi dit lors d'une allocution devant des médias. "Il n'y a pas de solution militaire à la crise syrienne. La seule solution reste politique". "Il est crucial de briser le cercle vicieux de la violence et de la souffrance", a aussi affirmé le secrétaire général en faisant part de sa préoccupation alors que les combats se rapprochent de zones à forte densité démographique. Depuis le 1er décembre, environ 900.000 personnes ont été déplacées par les combats, dont plus de 500.000 enfants, selon l'Onu. "Quelque 2,8 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire dans le nord-ouest de la Syrie", a indiqué Antonio Guterres, en lançant un appel à une rallonge de dons à hauteur de 500 millions de dollars pour pouvoir couvrir les dépenses humanitaires attendues pour les six prochains mois. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté vendredi son homologue russe Vladimir Poutine à "freiner" le régime syrien dans la province rebelle syrienne d'Idleb, lors d'un entretien téléphonique. (Belga)
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