L'entreprise wallonne, I-Care, spécialisée dans la maintenance prédictive des machines industrielles vient de décrocher son plus gros contrat avec un géant américain du secteur agro-alimentaire. Cette entreprise qui a remporté le titre de "l'entreprise de l'année" en 2020 affiche une croissance de plus de 35% par an. Elle est considérée comme une vraie "pépite wallonne".
C’est quoi une pépite quand on parle d’économie?
C’est une très belle entreprise comme on en a besoin en Wallonie. Première critère, active dans la technologie, dans le haut de gamme.
Pourquoi le haut de gamme ?
Car notre coût salarial est parmi les plus élevés du monde. Si nous n’avons pas des produits ou des services haut de gamme, la part de salaire nous mettrait hors marché.
Que fait I-Care?
I-Care à Mons, un leader mondial de la maintenance prédictive. Une entreprise qui promet aux industries mondiales qu’elle peut anticiper les défaillances de leurs machines grâce à des capteurs, une gigantesque base de données et de l’intelligence artificielle, des algorithmes. Un journaliste les a qualifiés récemment de le "Dr House des machines industrielles".
I-Care a été nommée Entreprise de l’Année en 2020, elle compte 500 employés et possède des bureaux dans 26 pays pour faire face à une croissance de plus de 35% par an. Et cette croissance lui permet d’embaucher une personne par jour ouvrable depuis juillet.
I-Care vient de signer un contrat impressionnant
Elle vient de signer son plus gros contrat avec un géant américain du secteur agro-alimentaire. C’est aussi le plus gros contrat jamais conclu au monde dans le secteur de la maintenance prédictive industrielle.
Derrière I-Care, il y a une histoire inspirante...
Oui, Fabrice Brion, à la tête de cette entreprise est un petit-fils de mineur polonais. Il a une une maman prof de math, un papa garagiste. Un jeune étudiant qui choisit de devenir ingénieur civil … qui crée rapidement son entreprise en transformant son mémoire en business plan. Qui s’associe à son ami d’enfance. Qui rachète l’entreprise où il a fait son stage. Qui rachète aussi un concurrent flamand pour asseoir sa croissance belge sur les 2 régions industrielles.
Bref, tout ce que l’on a besoin comme exemple pour inspirer les jeunes, les convaincre de faire des études, convaincre aussi les ingénieurs de lancer leur entreprise. Parce qu’il faut savoir qu’en Wallonie nous avons des entreprises d’une taille inférieure à la moyenne belge. Et trop d’entreprises qui ne veulent pas grandir. Ce n’est pas bon pour l’emploi wallon.
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