La direction de NLMK Clabecq a confirmé mardi soir la fin de la procédure Renault après cinq mois de discussion avec les représentants du personnel. Alors qu'en janvier dernier, la direction avait fait part de son intention de supprimer la moitié des postes (286 sur un total de 576), les négociations ont permis de maintenir 375 emplois sur place. Les départs se dérouleront en deux phases majeures, prévues fin juillet et en septembre. Les personnes touchées par le plan sont actuellement contactées par leur hiérarchie.
La restructuration annoncée par NLMK à la mi-janvier visait à pérenniser le site de Clabecq en concentrant la production sur les plaques d'acier à haute valeur ajoutée, et comprenait des investissements dans les produits de niche ainsi qu'une optimisation de l'organisation du travail. Les discussions dans le cadre de la loi Renault ont connu des moments de grandes tensions entre direction et syndicats, et au sein de l'usine.
"Nous sommes passés par des moments difficiles mais nous sommes parvenus à un projet d'accord. Le plan industriel et social a été soumis au personnel et il a été approuvé à une large majorité. Maintenant, nous sommes particulièrement attentifs à l'accompagnement du personnel dans cette période de changement", indique le CEO de NLMK Clabecq, Peter Selbach, dans un communiqué confirmant la fin de la procédure Renault.
La direction de NLMK Clabecq souligne au passage le rôle de la Sogepa, du cabinet du ministre régional en charge de l'Economie ainsi que des bourgmestres d'Ittre et de Tubize dont les interventions ont permis des avancées dans des moments cruciaux des discussions. Peter Selbach se dit à présent confiant quant à la réussite du plan industriel et à l'avenir du site de Clabecq.
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