Le tribunal correctionnel du Brabant wallon a condamné mercredi par défaut Orhan A., un habitant de Court-Saint-Etienne né en 1991, à deux ans d'emprisonnement ferme. En état de récidive, il était poursuivi dans deux dossiers distincts mais se rapportant à ses relations avec sa voisine et la famille de celle-ci. Il a harcelé cette victime durant plus d'un an, s'est rendu coupable d'entrave méchante à la circulation alors qu'elle circulait sur la voie publique, et a frappé son père au point de lui faire subir plusieurs jours d'incapacité.
La victime était en réalité la voisine du prévenu, de 2014 à 2018 à Court-Saint-Etienne. Ils avaient noué une relation d'amitié mais le Stéphanois, amoureux, espérait davantage. A partir de 2016, il a alors harcelé cette jeune dame en lui laissant des messages anonymes, en la suivant dans la rue, en menaçant de s'en prendre à sa famille si elle ne cédait pas à ses avances, et en promettant de faire de sa vie un enfer. Il a également posé certains gestes de menaces, comme placer des lames de rasoir sur le pare-brise de la voiture de la victime.
Alors que celle-ci s'était rendue dans un restaurant, Orhan A. l'a aussi interceptée avec sa voiture, plaçant son véhicule en travers des deux bandes de circulation de la voie publique pour l'obliger à s'arrêter. Elle a refusé d'ouvrir sa portière et a filmé la scène, pour que la police visionne les images.
En août 2018, la famille de la dame a décidé de déménager à la suite de ce conflit de voisinage. Dépité par ce déménagement, le prévenu est sorti de chez lui et frappé le père de sa voisine en plein visage, lui occasionnant plusieurs jours d'incapacité de travail.
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