Une compétition internationale plutôt impressionnante se tient ce samedi à Court-Saint-Etienne dans le Brabant Wallon. C'est la deuxième édition du Survival Firefighter Run. Mélanie Renda est sur place. Les athlètes sont des pompiers. Ils s’affrontent sur des parcours tous plus exigeants les uns que les autres.
Une épreuve vient justement de se terminer, épreuve un peu particulière: il fallait sauver un corps de 90 kilos. La particularité de l’épreuve réside dans le fait que les pompiers ont dû avancer à l’aveugle. Les épreuves: il faut grimper, casser des obstacles, passer par des endroits exigus. Il faut beaucoup de sang-froid et surtout beaucoup de condition physique.
Dimitri Jandrain, le président de l’union des pompiers du Brabant Wallon, est présent. Il explique ce à quoi les juges font attention: "Ils font attention aux points de sécurité principalement. Ils veillent à ce que les équipes utilisent le matériel en sécurité, qu’ils fassent attention aussi à leur pulmo-commande qui est raccordé sur leur couvre-face. Ils font aussi attention à la cohésion du groupe, à l’esprit d’équipe parce qu’ils évoluent à six sur ce parcours-ci sans rien voir. C’est comme s’ils étaient dans des conditions réelles, mais bien entendu il n’y a pas de fumée, ça simule les fumées. Ce sont sur tous ces petits points qu’ils vont attribuer une certaine cotation."
C’est une compétition sérieuse : 250 pompiers y participent venus de 9 pays différents. Leur mission: réussir au mieux, en équipe, les différents parcours. Cette compétition va durer toute la journée et puis l’équipe gagnante se verra recevoir un joli trophée.
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