De nombreux Belges travaillent dans le domaine du tourisme. Dans ce secteur particulier, ils doivent souvent exercer leur métier en tant que "saisonniers". Pour beaucoup, il s'agit d'un véritable choix de vie. Un reportage de Frédéric Moray pour Bel RTL.
2,3 travailleurs sur 100 travaillent de manière saisonnière en Belgique. Ils exercent un métier neuf mois par an dans le domaine du tourisme pour la plupart. 1700 personnes sont engagées chaque année de cette façon. Pour certains, c'est un véritable choix de vie. C'est le cas d'Emmanuel, un des "saisonniers" engagés à Walibi. Ce dernier travaille dans un restaurant du célèbre parc d'attractions depuis 24 ans et son enthousiasme est intact. Au fourneau d'un établissement situé aux pieds de la Dalton Terror, l'homme a le sourire d'une personne épanouie. "J'aime travailler dans un lieu qui a pour mission de divertir les gens. Ils échappent à leur quotidien", confie Emmanuel à Frédéric Moray pour Bel RTL. Sur les 300 saisonniers engagés à Walibi, 70% reviennent chaque saison.
Emmanuel ne travaille que neuf mois sur douze
Mais aussi passionnante soit-elle, cette profession exige aussi beaucoup de flexibilité. Le contrat d'Emmanuel lui garantit un salaire mensuel mais il devra effectuer plus ou moins d'heures en fonction de la haute ou basse saison. Comme de nombreux saisonniers, il ne travaille que neuf mois sur douze. "Pendant l'hiver, il faut trouver un autre boulot ailleurs. Ce n'est pas toujours facile. Je m'organise. Pendant la saison, j'économise et me constitue une réserve. Je m'arrange comme ça", avoue le travailleur saisonnier. Malgré cette précarité, Emmanuel ne changerait de statut pour rien au monde.
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