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Émotion à Wavre lors des funérailles de Patricia Rizzo, victime des attentats de Bruxelles: "Ils n’avaient que cette fille-là"

 
 

Les premières funérailles des 32 victimes des attentats de Bruxelles ont débuté ce vendredi. C’était le cas à Wavre, où une foule a rendu hommage à Patricia Rizzo. Cette fonctionnaire européenne italienne de 48 ans travaillait aux ressources humaines pour la Commission européenne. Elle est décédée dans l’attentat du métro à la station Maelbeek.

Les funérailles ont eu lieu à Wavre car c’est là que les parents de Patricia ont élu domicile. Avec émotion, leur voisine a expliqué à Benoit Duthoo et Thomas Decupere pourquoi elle avait tenu à venir. "C’est la fille de ma voisine et je les aime beaucoup alors je suis venue. Ça fait mal au cœur pour elle. Ils n’avaient que cette fille-là. (…) Une charmante personne, très douce, très gentille."

Outre ses patents, le fils de Patricia était aussi bien entouré. "On voulait apporter notre soutien. Montrer qu’on est là pour lui et qu’on le supporte. On ne comprend juste pas ce que ça doit faire de ressentir une perte comme celle-là", a expliqué un de ses amis.

Des collègues de la Commission étaient aussi présents, tout comme la vice-président de celle-ci et un représentant du gouvernement italien. Une famille originaire du même village de Sicile que la famille Rizzo a aussi tenu à assister aux funérailles. "Je l’ai vue grandir. Ca fait quelque chose. Quand c’est un accident, c’est autre chose. Mais là, ce n’est pas un accident. Enfin, c’est comme ça, c’est comme ça", témoignait une dame âgée.

Même s’ils ne la connaissaient pas personnellement, les membres de la paroisse Saint-Jean Baptiste se sont mobilisés. "Musicalement, il y a une chorale qui s’est mise en place aussi. Donc on voit aussi une grande solidarité de la part de toutes les personnes même qui ne connaissaient pas de près la défunte et qui se mettent au service aussi pour pouvoir permettre à toute la famille et ces gens qui sont là aujourd’hui de vivre une célébration qui les aide à aller de l’avant", a conclu l’abbé Emmanuel De Ruyver.


 

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