A Mont-Saint-Guibert dans le Brabant wallon, une forêt urbaine a été plantée dans un Parc d’activités économiques. Un projet financé par les entreprises du parc.
900 arbres à planter sur 300m2. L’opération mobilise de nombreux volontaires. Avec une idée en tête, encourager la biodiversité dans un parc d’activité plutôt dominé par le béton.
Pas de schéma à respecter. La plantation se veut dense et aléatoire. Grâce à la méthode Miyawaki, du nom d’un botaniste japonais, 29 espèces d’arbres vont entrer en interaction.
"On créé une communauté d’espèces qui fonctionne très, très bien ensemble. On créé un micro-climat autour de cette forêt. Les arbres vont se connecter par les racines. On a préparé le sol aussi. On apporte vraiment les conditions écologiques optimales pour que les arbres poussent au maximum de leur potentiel", explique Nicolas de Brabandère, fondateur d’Urban Forests.
La forêt urbaine va améliorer le cadre de vie des travailleurs et générer un nouvel écosystème. Associée à un projet similaire à Madagascar, elle devrait compenser le carbone émis par les occupants du parc.
"On apporte une expérience importante, c’est-à-dire reconnecter les gens avec la nature et voir comment la nature reprend le dessus sans intervention humaine. Parce que l’objectif ici de cette forêt, c’est qu’une fois qu’on l’a plantée, on n'y touche plus", raconte Véronique Forget, directrice de l’association d’entreprises "Alliance centre BW".
"On aime bien souvent aller pique-niquer en plein air et ici ce sera un très bel endroit supplémentaire pour pique-niquer, jouer aux quilles, à la balle, pour prendre l’air et vraiment se changer les idées", estime Alain Wislet, employé dans l’axis parc de Mont-Saint-Guibert.
Une dizaine de forêt urbaine existe en Wallonie mais c’est la première qui prend racine dans un parc d’activité économique. Des projets du même type sont prévus à Ottignies et Wavre.
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