Du remue-ménage à l'IPPJ de Braine-le-Château. Il y a quelques jours, une éducatrice a été prise en otage par six jeunes qui tentaient de s'évader de l'institut de protection de la jeunesse. Les autres éducateurs sont intervenus pour libérer leur collègue. Des coups ont été échangés et un éducateur, sérieusement molesté, est en arrêt de travail. C’est une info envoyée via le bouton orange Alertez-nous et développée par Nathanaël Pauly et Steve Damman dans le RTLinfo 19H.
Derrière les murs de l’IPPJ de Braine-le-Château, six jeunes ont élaboré un véritable plan d’évasion. Pendant que l’un d’eux s’attaque à une éducatrice et la retient en otage, les cinq autres tiennent le reste du personnel à distance. La scène extrêmement violente dure environ 30 minutes. L’éducatrice parvient finalement à se dégager et ses collègues reprennent le contrôle de la situation. "Il y a eu une solidarité exemplaire du personnel qui rapidement a rallié la section en difficulté et donc ils ont pu être surnuméraires par rapport aux émeutiers. Les incidents avec prise d’otages, moi qui travaille depuis longtemps avec les IPPJ, je n’en ai pas connus. Ici, il y avait un plan prémédité, organisé", assure Nicole Clarembaux, directrice générale adjointe de l’administration de l’aide à la jeunesse, au micro de Nathanaël Pauly pour le RTLinfo 19H.
Les jeunes placés à l'isolement, des éducateurs blessés
Les faits remontent à mercredi dernier. Une fois maîtrisés, les jeunes impliqués sont placés à l’isolement. Quant aux éducateurs et surveillants, plusieurs d’entre eux ont reçu des coups et l’un d’eux a été plus sérieusement blessé. "Bien sûr, l’ensemble du personnel est choqué, on peut le comprendre. Un agent a reçu des coups violents au visage et souffre actuellement d’une fracture de la mâchoire et d’une fracture du nez et donc est en incapacité de travail au moins jusqu’à la fin de ce mois", précise encore Mme Clarembaux.
Des mesures ont immédiatement été prises pour séparer ces jeunes. Trois d’entre eux ont été transférés ce lundi vers d’autres établissements de protection de la jeunesse. La direction, elle, prévoit pour le personnel de nouvelles formations pour gérer cette violence.
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