Les ouvriers ont débrayé jeudi après l'annonce de la suppression de 290 emplois, soit la moitié du personnel du site. La procédure Renault démarre et prendra du temps. Le dialogue est privilégié.
La décision a été prise à la majorité, lors d'une courte assemblée générale qui s'est déroulée sur place lundi après-midi. Vu le contexte, certains membres du personnel n'étaient pas d'accord pour cesser le mouvement mais les syndicats ont notamment expliqué que la procédure Renault qui débute pourrait être longue.
La première réunion entre la direction et les représentants des travailleurs dans le cadre de la première phase de la procédure Renault sur le licenciement collectif est prévue mardi matin. Et mardi en fin d'après-midi, les syndicats participeront à une entrevue avec le ministre wallon de l'Emploi, Pierre-Yves Jeholet. "Certains travailleurs ne voulaient pas reprendre, c'est clair.
Mais la procédure Renault peut prendre deux, trois ou quatre mois... Nous voulons prendre le temps de faire les choses correctement et pour pouvoir discuter sereinement, il vaut mieux que les salaires soient payés à la fin du mois. A la majorité, le personnel a donc décidé de reprendre le travail. Ce qui n'exclut pas des actions dans le futur, évidemment", a précisé à la sortie de l'assemblée générale le délégué FGTB Matteo Villani.
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