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"L'hôpital n'est plus le même": l'UZ de Bruxelles a littéralement poussé les murs pour agrandir sa capacité de lits en soins intensifs

"L'hôpital n'est plus le même": l'UZ de Bruxelles a littéralement poussé les murs pour agrandir sa capacité de lits en soins intensifs
©RTL INFO
 
CORONAVIRUS
 

Le coronavirus en Belgique pousse les hôpitaux à s'adapter pour accueillir les patients atteints du covid-19. C'est le cas à l'UZ de Jette, où le roi Philippe est venu encourager le personnel soignant ce mercredi.

Le roi Philippe s'est rendu à l'hôpital universitaire de Jette (UZ Brussel) mardi afin d'encourager le personnel soignant pour son travail quotidien dédié à la lutte contre le Covid-19. Il a pu bénéficier d'une visite guidée des différents services non-Covid-19 et a longuement remercié les soignants.

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"L'hôpital n'est plus le même"

Le Roi a visiblement été impressionné par la transformation qui s'est opérée à l'UZ Brussel depuis le début de l'épidémie. "L'hôpital n'est plus le même", confie Manu Malbrain, le chef de service des soins intensifs. "On a changé tous les services, toutes les unités. On a maintenant des services de soins intensifs à d'autres étages, donc à trois étages. L'unité coronaire est devenue une unité de soins intensifs avec dix lits. L'unité soins post-opératoire aussi, avec 10 lits et l'unité de soins intensifs qui existait déjà est devenue une unité de soins intensifs covid, et là, on a 34 places qui sont totalement occupées tous les jours".

Pour former ces nouvelles unités, il a fallu former de nouvelles équipes: "On a mélangé des infirmiers des services de pneumologie, de cardiologie, des soins intensifs, de l'anesthésie et des salles opératoires. Ce qu'on voit, c'est une collaboration énorme. Ça fait du bien de voir que tout le monde travaille ensemble".

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"Un signe de reconnaissance"

"La visite du Roi représente deux choses importantes. Tout d'abord, c'est un signe de reconnaissance pour le formidable travail effectué par nos 3.800 collaborateurs", a souligné Marc Noppen, le directeur de l'UZ Brussel. "Et deuxièmement, la visite prouve que les hôpitaux sont toujours des lieux sûrs. Les gens ne doivent pas avoir peur de venir à l'hôpital ou d'appeler le médecin généraliste, afin de ne pas retarder les soins nécessaires. La visite a donc également une valeur symbolique", a conclu M. Noppen. 

La visite du roi Philippe a démarré au sein de l'unité des soins intensifs où le chef de service a présenté une pièce nouvellement aménagée et destinée à la prise en charge des enfants. Le Roi a également reçu une démonstration du fonctionnement d'un respirateur. Actuellement, deux enfants âgés de 24 jours et 2 ans sont hospitalisés à l'UZ Bruxelles. Les deux se portent bien.

"On a fait passer le message que c'est très dur, très intense, mais très positif"

Le Roi a ensuite rencontré plusieurs médecins et infirmières qui lui ont fait part de leur travail intense et de l'impact que ce dernier a sur eux. Le souverain a salué leurs efforts quotidiens et exprimé sa reconnaissance pour les soins que le personnel soignant prodigue tous les jours. "Il a également posé des questions, pour voir si c'était dur, comment on vivait les deux ou trois dernières semaines. On a fait passer le message que c'est très dur, très intense, mais très positif parce qu'on a très bien collaboré entre les services, les médecins, les infirmiers", commente Manu Malbrain.

Que le travail pèse sur les soignants est une évidence à la Villa Samson. La maison, habituellement destinée à la réhabilitation des patients, s'est transformée en refuge de repos mental et de soutien psychosocial pour le personnel de l'UZ Brussel. La visite a également permis au Roi de constater que la solidarité est bien présente au sein de l'hôpital. Deux laboratoires de la faculté de médecine du campus de l'UZ ont été transformés en ateliers de couture où 45 personnes fabriquent des masques buccaux et des blouses.


 

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